« Un chef d’oeuvre de spiritualité pas seulement ignacienne mais de spiritualité tout court. » P. Nicolas Buttet
Capturé par l’armée russe durant la Seconde Guerre mondiale, accusé d’être un « espion du Vatican », Walter J. Ciszek, prêtre jésuite américain, a passé vingt-trois ans dans les prisons soviétiques et les camps de travail de Sibérie entre 1940 et 1963.
Son livre présente un intérêt historique certain car très peu de témoignages ont été édités sur le ministère des prêtres catholiques dans les camps soviétiques durant cette période. Mais il est avant tout le récit d’un itinéraire spirituel impressionnant que le père Ciszek a accepté de rédiger parce qu’après son retour aux Etats-Unis, on lui demandait comment il avait pu surmonter pareilles épreuves.
Avec beaucoup de simplicité, il relate les événements auxquels il a été confronté – les cinq ans d’emprisonnement à la Lubianca, le travail dans les mines de sel en Sibérie, etc. – et qui l’on conduit à un long dépouillement, mais aussi à un abandon de plus en plus confiant à la Providence, à une sérénité intérieure grâce à laquelle il a pu se préserver de « l’arrogance du mal » qui l’entourait. Il rapporte son désarroi, ses souffrances mais aussi le cheminement intérieur qu’il a été amené à faire jusqu’à considérer tout événement, grâces ou épreuves, comme un don de Dieu et une expression de Sa volonté. Cela lui a donné la force de tenir bon et d’exercer ensuite son ministère avec discrétion mais audace dans les conditions extrêmement éprouvantes des camps puis des villes de Sibérie.
Un cheminement humain hors du commun et une odyssée spirituelle unique.
Traduit de l’américain par Emilie Pecheul et Cathy Brenti
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