Fragilité et bienveillance, un chemin vers soi
Comment l’acceptation des fragilités et la bienveillance sont des clés pour rejoindre connaissance et construction de soi.
Le besoin de connaissance de soi, lorsqu’il est traité par la pensée ambiante, imprégnée d’individualisme et qui ramène tout au seul ressenti, conduit à l’injonction suprême : la réalisation de soi. Face à une idéologie qui repose sur l’idée de l’homme qui se fait seul et ne doit rien qu’à lui-même, cet essai propose un renversement des points de vue : placer en premier le désir de grandir en amour, comme nous y invite Jean Vanier.
Ce sont les rencontres en humilité qui vont nous aider à faire ce chemin. L’acceptation des fragilités, autre retournement vis-à-vis de l’impératif de réussite, et la bienveillance qui amène des bienfaits surprenants, en seront les piliers. En retenant de Paul Ricoeur que «le meilleur chemin de soi à soi passe par l’autre», on réalisera paradoxalement que c’est par un décentrage de soi que le besoin de connaissance de soi va trouver sa meilleure réponse.
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