Il était violent et haineux, il est aujourd’hui évangélisateur de la douceur dans
les lieux les plus glauques d’Allemagne.
Wilhelm est né à Ulm en Allemagne en 1954. Sa mère ne veut pas de lui et ne s’en occupe pas. C’est un bébé sous-alimenté et déshydraté, couverts de croûtes qu’une assistante sociale va récupérer. Son père divorce alors et se remarie en reprenant son garçon. Un petit devenu jaloux et sadique surnommé Willy bain-de-sang. Après bien des placements, il vole une voiture et tue un policier qui le poursuit. Wilhelm va descendre dans un esclavage du mal sous toutes ses formes et duretés : braquage de banque, vols en tous genres, trafic d’êtres humains, bagarres sans nombres. Condamné, il se tatoue le corps, un tatouage par délit ! L’homme est un danger public, son père demande la peine de mort pour ce fils dont il a peur. Il est condamné à perpétuité assortie d’une clause de sûreté. En prison, pour fumer au cachot, il ruse en utilisant les pages de la Bible pour s’en rouler une. Dieu ? Il n’y croit pas un seul instant… mais après des années, il arrive au Nouveau Testament. Il se rend : Dieu est plus fort que lui. Un itinéraire détonnant de rebondissements, de haine, de pardon, de révolte, d’abandon et de courage. De l’horreur à la ferveur.
mayer henri –
Prodigieux comme Dieu