«Combler un vide immense», France Catholique
Après une longue quête existentielle passant par le New Age et le bouddhisme,
Stéphanie Halperson est revenue à la foi de son baptême. Témoignage.
Propos recueillis par Emilie Pourbaix
Nous reproduisons ci dessous deux des sept questions de l’entretien.
Quelle a été l’étincelle qui vous a conduite au christianisme?
En parallèle de mon apprentissage du bouddhisme, une amie m’avait entraînée dans un groupe de prière catholique.
J’avais complètement laissé tomber cette religion, dans laquelle j’avais été baptisée – j’ai passé une partie de mon enfance en face du Carmel de Lisieux, où habitaient mes grands-parents – mais que je ne pratiquais pas. À cette époque, je n’arrivais pas à faire un choix.
Il fallait que mon cœur soit touché… Un jour, en allant «pratiquer le silence» dans une église, assise au pied d’une statue du Christ, je me suis soudain sentie recouverte par l’amour de Dieu, de manière palpable… Cela a été comme un coup de foudre! J’avais beaucoup cherché, sans me lasser, pour trouver des réponses à ma question existentielle. Et Dieu a répondu à ma prière… Par la suite, quand j’allais prier, cela revenait tout seul, la grâce coulait de nouveau à flot. À l’inverse, pendant ce temps, dans mon apprentissage du bouddhisme, il fallait que je fasse beaucoup d’efforts pour méditer, c’était très ennuyeux. Donc le choix a été vite fait!
Pourquoi dites vous que méditer c’est «demeurer dans le vestibule»?
Pour moi, la méditation est un outil, une méthode, pour entrer dans une intimité avec le Seigneur. La méditation en pleine conscience ou bouddhiste ne sert qu’à faire le vide pour être pleinement présent à l’instant présent. Je ne peux pas me satisfaire de ce «vestibule», quand je sais ce qu’il y a derrière la porte: la Présence de Dieu!
Vous consacrez la plus grande part de votre livre à proposer des méditations. Dans quel but?
… Lire la suite dans France Catholique n° 3760, 11 mars 2022