Dans Il est vivant, extraits du témoignage de Martine dans le dossier « Aimer ses ennemis », novembre 2011 :
Et puis je suis entrée dans cette église, sans savoir pourquoi, alors qu’une messe commençait. Au moment de l’homélie, je me mets à pleurer à chaudes larmes : j’avais l’impression que le prêtre s’adressait personnellement à moi. Et au moment de partir, une personne vient me voir : – voulez vous de l’aide ? – Non, personne ne peut m’aider ! Comme elle insistait j’ai tout de même accepté de la revoir. Je lui ai déballé toute mon histoire. Elle m’a alors proposé de rencontrer un prêtre. J’ai dit oui, sans non plus savoir pourquoi. C’était comme une bouée de sauvetage. Le prêtre m’a accueillie, m’a écoutée longuement, sans dire un mot. Et il m’a posé la question : « Martine, veux-tu recevoir le sacrement de réconciliation ? »