Eglise en Val d’Oise, décembre 2015, Claudia Garderet:
Dans sa préface, le cardinal Walter Kasper déclare humblement que son livre, fondé sur des notes de conférences, est une ébauche et qu’il n’a pas réussi à mettre en forme l’enseignement sur la divine miséricorde. » Tant mieux! Le style en est plus naturel et répond aux interrogations de nos contemporains, pour mettre en cohérence leurs idées et leurs actes, au sein de la société.
La Miséricorde n’est pas le laxisme, étudié dans ses conséquences néfastes. L’empathie pour les criminels cause une injustice aux victimes. La Miséricorde est inséparable de la vérité. L’auteur, s’appuyant sur les Evangiles et les Epitres, dénonce les dérives d’une fausse conception poussant les gens au meutre en leur mentant sur la réalité objective de leur acte.
Nous sommes alertés ici contre la tendance à la déculpabilisation : en l’incitant à ne pas assumer ses responsabilités, on prive la personne de sa dignité humaine.