La Croix, 16 juin 2016, Dominique Greiner:
L’Année de la miséricorde, qui a débuté à l’occasion du 50e anniversaire de la clôture de Vatican II, s’inscrit dans la dynamique initiée par le concile. Dans son discours du 11 octobre 1962, rappelle l’auteur, Jean XXIII indiquait en effet que la nouveauté et le style du concile qu’il ouvrait résidaient dans la miséricorde.
Le capucin explore ce «mystère» de l’amour «viscéral» de Dieu pour l’humanité en suivant «le fleuve de miséricorde» qui parcourt l’histoire du salut. Sa réflexion aborde le mystère de la Trinité, la souffrance de Dieu, l’imitation de l’homme par Dieu par l’Incarnation…
La réflexion, jamais abstraite, s’appuie constamment sur les Écritures qui révèlent comment la miséricorde de Dieu qui s’est faite chair va à la rencontre des pécheurs et change leur vie. De ce don qui nous est fait découle l’appel à être nous-mêmes miséricordieux «comme notre Père céleste».