L’adoration est le lieu d’exercice de la charité Renaissance de Fleury
L’évêque de Toulon-Fréjus invite à penser l’adoration eucharistique selon quatre directions : le silence d’adoration emprunt d’amour et d’humilité ; la beauté paradoxale de l’hostie – parce que Dieu lui-même est beauté – qui illumine et guérit ; le temps passé en don de soi et de présence ; et enfin l’espérance à trouver en Dieu pour faire face à un monde qui semble s’effondrer.
Adorer c’est contempler la beauté de la personne divine humblement cachée dans l’hostie. Cette beauté rayonne, illumine, console et tout autant guérit et donne vie. Elle se prolonge dans la bonté de nos actes. Elle est la vie de Dieu qui ne peut bien s’accueillir que dans le silence qui est la marque propre de l’humble créature quand elle s’approche de Dieu. Pour cela il est incontournable que l’adoration eucharistique se fasse en prenant du temps, le temps de la présence pour Dieu.
L’adoration est le lieu d’exercice de la charité, du don réciproque de l’ami avec l’ami où se puise la grâce pour aimer du même amour notre prochain au quotidien.
Dans notre mode qui semble s’écrouler sur les plans économique, sociétal et spirituel, l’adoration apparaît comme le moyen de puiser la vie à la source qu’est Dieu Lui-même. Cette réflexion sur l’adoration eucharistique éclaire l’intelligence et touche le coeur et nous invite à nous approcher de l’ostensoir, où le Christ-Jésus nous attend.