Le Progrès, 13 mars 2017 (Francheville):
(…) Ses deux manuscrits ont en commun l’histoire de femmes qui «se libèrent, se débarrassent du conventionnel qu’elles subissent depuis la nuit des temps.» En général, Françoise Landrot écrit ses histoires sur papier, chapitre après chapitre, puis les relit à voix haute, enregistre sa voix sur l’ordinateur qui la retranscrit en traitement de texte. A travers ce procédé, son intention est «de trouver la bonne cadence des mots, de rechercher la mélodie de la phrase.» Elle fait ensuite découvrir son roman à deux amies proches, ainsi qu’à son mari, qui valident ou non la justesse de son écriture. A partir d’une histoire vraie datant de 1938, elle imagine son deuxième roman: le destin d’une mère d’un homme devenu fou et envoyé par sa famille en hôpital psychiatrique, en Algérie. Elle n’acceptera pas cette décision et partira le rejoindre.(…)