L’Echo, Geneviève de Simone-Cornet, 8 novembre 2012 :
L’abbé Joël en est conscient : » Le prêtre n’a pas à prendre la place du psychiatre. Ils sont complémentaires. Le psychiatre recherche dans le passé du patient les nœuds, les blocages, l’origine de la maladie, et peut prescrire des médicaments. Ce n’est pas négliger. L’accueil spirituel et la puissance des sacrements viennent après : ils véhiculent une grâce de Dieu que le prêtre prépare à accueillir ». « Il aide la personne à assumer son mal-être dans un amour plus grand, celui du Christ.[…]Le prêtre aide la personne qui souffre à faire l’expérience de Dieu en tant qu’amour, force, douceur, consolation. » »C’est en ce sens que la religion est thérapeutique. Il ne suffit pas de remuer la boue de l’étang, encore faut-il que le ciel s’y reflète ; il faut non seulement apaiser l’angoisse, mais donner à l’homme des raisons de vivre. »