Ouest France, 15 août 2015, extraits d’interview:
Vos livres parlent-ils de votre histoire?
Mes livres parlent de ce que nous pouvons tous vivre, de ce qui nous touche. Pour mon deuxième roman, j’ai parlé avec des amis de leur relation père fils. J’écoute les autres parler de leur vie, je lis des faits divers. Je me suis aperçu que la mère est une évidence et le père est le questionnement. Je n’écris pas des romans autobiographiques, mais il y a un petit peu de moi, c’est normal.
Quelques mots sur votre dernier roman, Entre père et fils?
Sans raconter l’histoire (sourires), le livre parle d’une relation particulière entre le père, Paul, au seuil de la mort, et son fils, Antoine. Des retrouvailles tardives, après vingt ans de séparation, un chemin de vie où tout bascule avec quelques mots. Il traduit la sensibilité, les émotions, la violence d’une vie contrariée, mal vécue, mal comprise, de deux êtres pas si éloignés l’un de l’autre.
Vos vacances actuelles vous inspirent?
Oui, je réfléchis à mon troisième roman. Il parlera des relations familiales. Ce sujet m’intéresse à l’infini.