Ouest France, 21 mars 2017, François Vercelletto
Quand la vie s’achève, que retient-on? L’amour donné et reçu et, peut-être aussi, le goût amer des rendez-vous manqués. De toutes ces rencontres auxquelles nous n’avons pas su prêter suffisamment d’attention. Dans ce roman joliment écrit, Ronan, qui est mort brutalement dans un accident de voiture, revisite toute son existence. La réussite et l’image de l’homme parfait masquent, à y regarder de plus près, une réalité un peu moins exemplaire. Guillaume Sébastien a pourtant tout du «bon chrétien» irréprochable. Du moins le croyait-il avant d’ouvrir les yeux dans l’au-delà. Une «belle histoire» qui tente d’explorer des questions existentielles, mais qui manque un brin de profondeur et d’audace.