Un roman novateur au ton léger sur un sujet grave – Aleteia.org
Loin de tout discours idéologique, une assistante sociale s’est inspirée directement de son expérience professionnelle pour soulever la question de la liberté intérieure.
Aujourd’hui l’avortement passe pour un droit acquis aux yeux de la société. Dans son premier roman, Clotilde Merza, assistante sociale, soulève la question de la liberté du choix face à une grossesse non prévue.
Entre l’image du «tueur à gages» employée par le Pape François rappelant qu’on ne règle pas un problème en supprimant une vie humaine, le débat télévisé récent sur l’avortement et la réaction immédiate de Marlène Schiappa «J’ai rappelé à Cyril Hanouna que l’entrave à l’IVG est un délit», ou le Planning familial militant pour le rallongement à 20 semaines du délai légal de l’avortement pour s’aligner sur nos voisins européens, la défense de la vie reste un sujet brûlant d’actualité.
Loin de tout discours idéologique, une assistante sociale s’est inspirée directement de son expérience professionnelle pour soulever la question de la liberté intérieure. Dans son premier roman, Un pas en avant deux pas en arrière, Clotilde Merza montre «ce qui se passe sur le terrain» et explique «que l’on nous endort gentiment en n’osant plus s’interroger sur les raisons qui conduisent à l’avortement. La femme s’imagine qu’un de ses droits durement acquis est en danger, sans même se demander ce qu’il représente ou engendre pour elle dans sa vie.»
Un roman novateur
Alors elle met en scène deux femmes, l’une adolescente et l’autre se croyant ménopausée, toutes deux confrontées à une grossesse imprévue. Le ton, rappelant à certains égards celui de Bridget Jones, est volontairement léger pour rendre plus accessible un sujet grave, sans pour autant nier la réalité de l’acte.
Clotilde Merza souhaite sensibiliser l’opinion aux pressions matérielles et normes sociales qui pèsent sur les épaules de celle qui n’a pas désiré être enceinte. «Comment faire un choix à quinze ans lorsque tout le monde nous dit qu’on est trop jeune et qu’on n’y arrivera pas? Et pourtant on ne cessait de me répéter que j’étais libre de choisir, que c’était mon corps et que je faisais ce que je voulais. Mais étais-je libre de penser autrement, différemment d’eux?» s’interroge Claire, la jeune protagoniste. (…)
Extrait de l’article « Mon corps, mon choix », d’Iris Bridier – 11 novembre 2018.
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