Une cantine planétaire La Vie
Fondé en 2002, ce programme alimentaire vient en aide à plus d’un million d’enfants dans le monde chaque année. Rencontre avec l’équipe de l’antenne française, dans le Var.
« Quand je serai grande, j’aiderai les enfants », s’était dit Virginia, dans les années 1980, après avoir vu un reportage télévisé consacré à la famine en Éthiopie. Trente ans plus tard, la quadragénaire s’emploie à nourrir un nombre croissant d’écoliers dans le cadre de Mary’s Meals (les « repas de Marie »). Sa paroisse de Puget-Ville (Var) abrite, depuis un an, le siège français de cette association internationale, qui alimente 1,4 million d’enfants chaque jour dans le monde. Virginia y consacre en moyenne trois heures hebdomadaires. « Dans notre société d’abondance, 64 millions d’enfants sur la planète manquent l’école à cause de la pauvreté. Et la malnutrition occasionne le décès de cinq d’entre eux chaque seconde », explique cette commerciale installée avec sa famille près de Toulon. Impossible de rester les bras ballants : aussitôt après avoir découvert l’association Mary’s Meals, créée au Malawi en 2002, la jeune femme rejoignit le réseau, une évidence pour elle.
Magnus MacFarlane-Barrow, le pisciculteur écossais fondateur du programme d’alimentation, n’avait jamais imaginé orchestrer une cantine planétaire. Il a raconté son histoire dans Le cabanon qui nourrit un million d’enfants (Éditions des Béatitudes). « Ce sont des paroissiens qui ont monté cette association, précise Éloi Legrand, curé de la paroisse de Puget-Ville. Leur travail va dans le sens de la pastorale de la vie au service des plus faibles et concrétise l’aumône. Nous aimons l’orientation mariale de l’association, le suivi de terrain et la transparence des actions qui soutiennent les églises locales. En ce moment, un prêtre béninois chargé d’une école fréquentée par des enfants aveugles dans son diocèse est remplaçant à la paroisse. Comme son école au Bénin a un problème d’intendance, nous avons contacté l’association, qui étudie le dossier afin de nourrir à long terme ces enfants malvoyants. »
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Extraits in La Vie, 03/04/2019, Magali Michel